SERVICES PUBLICS GRATUITS
SERVICES PUBLICS GRATUITS et « CARRIERISME de L’ELU »
L’impôt dans sa globalité, direct et indirect, doit correspondre à des services rendus pour chacun d’entre nous.
Mais nous vivons dans un malentendu permanent, car pour tous ceux qui ne sont pas (ou très peu) assujettis aux impôts directs ; les services sont gratuits , ……. ce sont les autres qui paient !
Et pourtant , nous contribuons tous à l’impôt par le biais des cotisations sociales , de la T V A, et des très nombreuses charges ou taxes diverses qui sont intégrées dans le prix de vente des biens , ce qui réduit d’autant le revenu et le pouvoir d’achat de chacun, !
Il y a une mystification scandaleuse à faire croire que les dépenses publiques ne coûtent rien, ou pas grand-chose aux contribuables….
Cette illusion de la gratuité du service public est savamment entretenue par nos dirigeants « professionnels de la politique »…. !
Cette volonté d’opacité se manifeste par la non publication des coûts détaillés des dépenses , grâce aux présentations réglementaires des comptes publics qui ignorent totalement l’exigence des comptabilités analytiques utilisées en Entreprises .
Cela permet de masquer, par exemple : les dépenses pharaoniques (non avouables) de Communication, ou celles très litigieuses de Réceptions et de Déplacements …etc...etc ..
Les différents grands chapitres des comptes publics ne sont connus des Administrés-Contribuables qu’à travers des quartiers de couleurs différentes à l’intérieur de cercles avec des pourcentages en m€ et k€.
Pour faire carrière, et être réélus , la plupart de nos responsables politiques ne prennent pas de mesures susceptibles de mécontenter leurs clients-électeurs et doivent offrir toujours plus et mieux ……………….grâce à l’ impôt !
Cette professionnalisation de la vie politique favorise un clientélisme qui transforme les citoyens en consommateurs et les élus en prestataires de services ……………….. grâce à l’ impôt !
Le résultat est que notre dépense publique est la plus forte du monde, en absorbant plus de la moitié de la richesse créée par le travail !
Afin d’ éliminer le carriérisme politique très néfaste dont est atteint notre pays ; il faudrait que chaque Elu responsable ne puisse exercer qu’un seul mandat deux ou trois fois, au maximum…
D’autre part il serait indispensable de mettre en application cette saine réflexion du Philosophe-journaliste Alain de son vrai nom Emile-Auguste Chartier ( 1868—1951) :
« La démocratie, c’est l’exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants, non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans, mais tous les jours »
Jean HERBERT
« Contribuables du Pays Royannais »